Rio de Janeiro
Juste apres notre arrivee a Sao Paulo il y a deux semaines, nous avons pris un bus pour Rio de Janeiro.Les tarifs appliques en general au Bresil sont probablement les plus eleves d Amerique du Sud, relativement proches de ceux qu on pourrait trouver en Europe.
Une fois les 6h de bus effectuees, nous prenons un taxi - c est plus sur - jusqu a chez Thomas, le voisin de Gilles en France.Sur 600 habitants, une 10e de la rue de la Foret, en voila 2 reunis, le monde est petit parfois ! Il nous a gentiment heberge pendant une semaine, et a pu nous faire partager sa passion de la voile, lors d une course dans la baie de Rio.L equipage etait compose donc de lui meme, deux de ses collegues bresiliens, Marcello et Mario, et enfin de Gilles et moi.Me concernant, j etais plutot observatrice a l arriere du bateau ! c etait une journee inoubliable.Nous avons eu une vision de la ville que peu de touristes ont la chance d experimenter.
Les deux grosses attractions de Rio sont le Christ redempteur du Corcovado et le pain de sucre.
Je ne vous cache pas ma deception, le Christ est en renovation ! l embleme de la ville est donc entoure d un echaffaudage depuis quelques mois, ce qui le laisse a peine visible.Il mesure tout de meme 30m de haut et domine Rio du haut d une colline de 704m.
Deuxieme attraction le pain de sucre.Du haut, la vue est grandiose.Le regard porte tres loin au sud et permet de voir tout d abord la plage de Vermelha, recroquevillee au pied de la montagne, puis l armonieuse baie de Copacabana.On voit egalement l aeroport Santos Dumont, les avions volent plus bas que le pain de sucre ! on voit aussi le centre et tous ces grattes ciel, la cathedrale, et par temps clair le Christ du Corcovado.
Concernant les plages, meme si Copacabana est la plus connue, elle n est plus tendance depuis les annees 1950.Il semblerait que ca se decale vers le sud, a l heure actuelle Ipanema est la plage qui sert de podium aux cariocas - habitants de Rio -.Hommes muscles et femmes a la plastique genereuse aiment faire leur jogging le long des plages, se montrer, se denuder au maximum, tout en gardant le haut pour les femmes.Il flotte ici un air de Californie.
Malgre cette reputation, nous n avons pas ete plus surpris que sur les autres plages du monde.
Le Bresil ne serait pas le Bresil sans parler du foot.Coupe du monde oblige, les rues prennent les couleurs du pays, jaune et vert, les maillots se portent plus facilement, les parties de foot entre enfants se multiplient ....Faute d avoir eu l occasion d assister a un match de foot, nous sommes tout de meme alles voir le mythique stade de Maracana de l exterieur, - Macarena d apres Gilles - ! il contient 120 000 places, pour vous faire une idee, le stade de France en contient 80 000.Il est entoure de favelas, toujours suivant le meme principe dans tout Rio, elles sont genralement localisees sur le flanc des collines et parsement les alentours de la ville et meme le centre ville, on en est donc jamais tres loin.
On peut donc comprendre les problemes d insecurite, ou les plus pauvres frustres, cotoient les plus riches barricades.
Nous residions dans le quartier de Flamengo, central, residentiel et populaire, lui donnant beaucoup de charme.Les gens y sont chaleureux, tel que Julio le concierge de la residence qui chaque jour s efforcait de nous apprendre quelques mots de portuguais, en echange de quelques mots de francais.Les residents semblaient a peine surpris d etre desormais accueillis en francais !
Malgre nos apprehensions concernant le temps et l insecurite, nous avons eu la chance de decouvrir Rio sans soucis et sous 27 degres, comme nous n aurions pas pu nous l imaginer.
Clin d oeil a Thomas, et Marcello le proprietaire du bateau, merci encore pour cette splendide journee de voile et nos soirees au bar du quartier.